Un musée naval
D’accès difficile par voie terrestre, le village de Saint-Gingolph a toujours été tourné vers le lac. Au cours du 18ème et du 19ème siècle il possédait l’un des plus importants chantiers navals du Léman. Les barques à voile assuraient le commerce local et international. En 1826, le premier bateau à vapeur atteignait Saint-Gingolph qui s’équipa alors d’un débarcadère.
En 1982, l' »Association des Amis du Musée du Vieux Saint-Gingolph » inaugurait le Musée actuel dans le château acquis par la Bourgeoisie en 1837. Le bâtiment, construit en 1588 et rénové en 1962, abrite également les administrations bourgeoisiales et communales, les écoles et la grande salle du billard.
La navigation lacustre
Le Musée met l’accent sur la vie du lac, la navigation lacustre et l’architecture navale, en particulier les célèbres barques du Léman. Une série de 33 maquettes sont exposées et accompagnées d’une fiche documentaire. Elles reconstituent les différentes étapes du développement des techniques navales et leur adaptation au trafic des marchandises au cours des siècles. Un diaporama complète cette présentation de l’histoire de la navigation sur le Léman entre le 15ème et le 20ème siècles.
La deuxième salle présente une maquette du bateau à vapeur « Major Davel » évoquant ainsi les débuts de la navigation touristique, tandis que la troisième salle montre le travail d’étanchéité d’une barque (calfatage) et présente des photographies anciennes.
Des châtaignes et des perles
Les multiples aspects de la vie locale sont mis en valeur à travers des expositions thématiques, comme la récolte des châtaignes ou l’exploitation des forêts. Saint-Gingolph possédait, en effet, l’une des plus importantes châtaigneraies d’Europe.
Dans les années 1920, un chimiste mit au point un procédé de fabrication de perles artificielles à partir d’écailles de poisson (l’ablette). La « Perle du lac » connut un grand succès jusqu’à la fermeture de son usine.
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